Hôtel Terminus

Publié le par La fée lubrique

Oups!!! Je n'étais pas chez moi hier soir... Donc je poste ce matin, sorry guys!

Ce que l'on peut se dire c'est que le mardi aussi c'est sexy! Je vous livre donc ma première nouvelle érotique, écrite y'a trèèèèèèèès longtemps de ça.

Enjoy!!!

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J'étais en retard ce soir, comme tous les autres d'ailleurs. Mon collègue devait m'attendre depuis déjà dix bonnes minutes mais je n'avais pas réussi à me glisser dans le métro qui partait sous mes yeux. Place du capitole, une dizaine de personnes s'engouffrait dans la rame. Coincée entre une vieille et un type assez louche je choisis de me rapprocher de la charmante mamie quitte à lui marcher un peu sur les pieds.

Ah enfin, Jean Jaurés!
Je m'extirpais du wagon bondé pour filer vers l'escalator. Je grimpais les marches à toute vitesse poussant ceux qui ne s'étaient pas mis sur la droite de la rame pour laisser passer les plus pressés. Seulement grimper des marches d'escalier roulant avec une jupe de tailleur n'est pas chose aisée vous en conviendrez. Enfin en haut je passais les portes de sorties pour courir comme une folle sur l'une des plus grandes avenues de Toulouse.
Bon sang à quoi est ce que je vais ressembler en arrivant?
Ça y est Hôtel Terminus, j'y suis. Je fais sonner la clochette de la réception pour indiquer mon arrivée triomphante à 19h12, 4 minutes plus tôt que le soir d'avant. Mickael, mon collègue était déjà paré à partir, son journal sous le bras.

-"Tu progresses darling, demain soir peut être que je pourrais partir seulement cinq minutes en retard."

Il avait sorti ça avec un grand sourire plein d'ironie.

-"Ah ah très drôle! Je suis morte de rire chéri!"

Les sobriquets que nous nous étions donnés n'étaient absolument pas en rapport avec notre relation. Il n'y avait pas plus gay que Mickael! Un sacré gâchis d'ailleurs, c'était toujours les plus mignons qui étaient attirés par le même sexe. Cette réflexion de célibataire endurcie, incapable de trouver l'âme soeur était quasi quotidienne lorsque je voyais mon collègue en costume gris foncé me faire son sourire ravageur.

-"Alors, alors madame la marquise, quelles nouvelles?" lui demandais-je.

-"Tout va très bien, tout va très bien... Heu non mais sans déconner, ma caisse est juste tu peux vérifier si tu veux et il ne reste plus que trois clients à arriver, M. Devaux, Mme Tailères and..." Il tapa sur le comptoir pour le roulement de tambour. "Mister O'Neil!" Il vit mon large sourire à l'entente de ce nom là. "Régale toi chérie! Il reste tout le week-end!"

Je rougissais légèrement à la réflexion de Mike, il savait très bien que je craquais complètement pour ce client là, lui aussi d'ailleurs mais c'était autre chose... Alexander O'Neil... L'homme à l'état brut... Grand...Brun...Yeux verts... Musclé là où il fallait...
Mike me tira de mes pensées en disant:

-"Bon allez, j'y vais j'ai rendez-vous ce soir! Et je pense que ça va être quelque chose de dingue... Ciao!"

-"Ciao! Éclate-toi!"

Encore essoufflée de la course je m'affalais sur le fauteuil de bureau géant de la réception. Après une petite minute de récupération je me levais pour aller voir ma tête dans le miroir des toilettes. Pratiques, elles étaient juste à côté de la petite cuisine de la réception celle pour les petits déjeuners. Le miroir me balança un reflet assez déplaisant. Mon chignon était totalement défait, j'aurais eu l'air d'une clocharde si je n'avais pas été en tailleur et maquillée. Je retirai toutes les épingles qui restaient encore plantées sur ma tête et secoua la tête pour laisser mes cheveux libres de toute attache.
Je me fis un petit clin d'oeil dans la glace comme pour me dire que j'étais un joli brin de fille après tout. Petite brunette aux yeux noisettes, 1m72 et … non je n'en dirai pas plus, je suis très bien comme je suis et puis c'est tout!

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Les dénommés Devaux et Tailères étaient arrivés depuis une heure déjà. Mais Alexander O'Neil manquait toujours à l'appel. Bizarre. D'habitude il arrivait toujours vers 20h00 et là 21h30, aucun écossais n'avait pointé le bout de son nez. Peut-être était-il en train de dîner quelque part...avec une femme...ou avec un collègue français. Je préférais largement la deuxième solution. Tant pis, au lieu d'attendre à ne rien faire je décidais de briquer un peu mon bureau. Le clavier de l'ordinateur était devenu gris foncé et cela ne me plaisait du tout de déposer mes jolies mains si délicates sur ces touches crasseuses. J'entrepris donc de retourner celui-ci, pour faire tomber les poussières qui auraient pu se glisser entre les touches. Bonne initiative, car des jolis petits moutons de poussières tombaient sur le bureau. Un petit coup d'air sec et le tour sera joué! Comment nettoyer ce clavier sans tout faire sauter maintenant? Il ne me restait plus qu'à le débrancher pour pouvoir le récurer de fond en comble avec un chiffon humide. Allez hop, sous le bureau! Je cherchais d'où venait le câble de ce satané clavier lorsque la cloche sonna un étage plus haut.
Merde, un client! Pourvu que ce ne soit pas lui, pitié mon Dieu, pas Alexander, pas Alexander…
Je répétais cette prière mentalement et me relevait pour voir qui avait besoin de mes services. Bam, ma tête cogna sous le bureau et je laissai échapper un "Ah!" de douleur.

-"Est ce que vous allez bien?"

Je n'ai jamais cru en Dieu, pourquoi cette prière aurait-elle fonctionnée après tout? Je me relevai, ma main droite sur le haut de la tête, mes lunettes à moitié descendues de mon nez et les cheveux pleins de poussière d'avoir fouillé sous le bureau.

-"Bonsoir Mister O'Neil! Désolée pour cette arrivée peu conventionnelle mais je cherchais quelque chose là dessous et..."

Mes justification étaient vaines, j'avais juste l'air d'une dingue comme ça, je relevais mes lunettes et me recoiffais un peu, baissais ma jupe et m'assis dans le fauteuil pour enregistrer mon dernier client de la soirée.

-"Hum... Nous n'avons pas l'habitude de vous voir arriver si tard... Vous êtes le dernier à nous rejoindre ce soir."

O'Neil avait le regard fixé sur mes cheveux et je me demandais ce qu'il y avait lorsqu'il se pencha vers moi, tendit son bras et passa sa main dans mes cheveux.

-"Désolé, mais il y a avait cette poussière qui était encore là, alors comme vous êtes plus jolie sans, je voulais vous l'enlever."

C'était maladroit mais charmant. Je rougissais alors que lui laissa s'envoler la poussière qu'il avait attrapée. Ce contact m'avait fait frissonner. Le pouvoir d'attraction de cet homme sur moi était assez terrible. Il continua en m'expliquant son retard:

-"En fait, j'étais à un dîner avec un de nos investisseurs français, il voulait m'emmener dans une discothèque mais j'ai refusé, je préfère être ici que dans un endroit où l'on ne s'entend pas parler."

-"Je n'aime pas beaucoup les boîtes de nuit non plus, je préfère encore aller me boire une petite bière entre amis dans un bon pub!"

Mais qu'est ce qui t'arrive ??? Il va te prendre pour une alcoolique!

-"Et bien pour tout vous avouer quand je suis en Ecosse ou à Londres moi aussi je préfère sortir dans les pubs, chez nous c'est la tradition après le travail, n'importe quel jour de la semaine d'ailleurs pas seulement le week-end!"

Je riais de bon coeur avec lui, il n'avait pas relevé le fait que je buvais aussi. Tant mieux, je savais bien que les écossais étaient des gentlemen. Je voulais valider son entrée dans l'ordinateur de l'hôtel mais ce fichu système informatique avait buggé.

Echap, echap, bon sang, allez mais sort de cet écran, imbécile de machine!

Je tapais sur le clavier comme une acharnée sur la fameuse touche qui ne voulait pas effectuer ce pour quoi elle était faite : sortir d'un écran pour revenir au menu précédent. Alexander me regardait d'un air amusé.

- " Oh ce n'est pas gentil de se moquer! Cet ordinateur va me rendre folle, il ne veut pas vous enregistrer! Si je ne règle pas çà c'est comme si vous n'étiez jamais venu ici et çà mon patron ne va pas aimer du tout..."
- " Attendez laissez-moi vous aider, je ne suis pas un pro mais je peux essayer de vous éviter des coups de fouets par votre boss!"

Il fit le tour du desk et passa derrière moi. J'étais pétrifiée sur ma chaise, il passa ses bras sur mes épaules et voulu atteindre le clavier. Je me reculais pour lui laisser la place mais...

-" Non non ne bougez pas, ça ne va pas être très long..."

Oh seigneur je vais mourir sur place si il continue comme ça…

-" Vous voyez quand vous êtes bloquée comme çà, il faut juste appuyer simultanément sur ces trois touches là et...hop... vous terminez les programmes en cours d'exécution... Vous pouvez repartir du début."

Il avait terminé mais il restait derrière moi. Il avait posé ses mains sur le dossier de ma chaise.

-" C'est gentil merci! Je tacherai de m'en souvenir..."

Je ne relevai même pas la tête et je me disais qu'étant juste au-dessus de moi, son regard pouvait facilement se poser sur mon décolleté plongeant. Sans vraiment y penser je portais ma main à ma tête pour tâter la bosse que je mettais faite en me cognant sous le bureau. Alexander pris les devants et posa sa main sur la mienne.

-" Laissez-moi regarder... Non apparemment vous n'avez rien à la tête...Est ce que ça va vous paraissez tendue?"

Sa voix était délicieusement grave, tout à fait sensuelle et il posait ses mains sur mes épaules... Malgré l'envie que j'avais qu'il aille plus loin, je m'y refusais. Un client était un client et je n'avais pas le droit de...
Oh c'est bon...

-" Monsieur O'Neil, excusez-moi mais je ne peux pas... Enfin, ce n'est pas correct..."

Je m'étais relevée pour lui faire face, ainsi je pensais avoir une certaine assurance. Quelle idée... Coincée entre le mur, la chaise et lui, je me retrouvais à quelques centimètres de ce corps qui me faisait tant envie.

-" Appelez-moi Alexander..."

Il pris mon menton entre ses doigts et le releva pour déposer ses lèvres sur les miennes. Ce doux contact finit de me faire fondre. Je sentais mes jambes se dérober sous moi, je m'accrochais alors à lui pour ne pas tomber. Je lui rendais son baiser avec fougue oubliant totalement l'endroit où je me trouvais. Nos langues entrelacées semblaient se connaitre depuis des siècles, une telle osmose, un tel désir mutuel...Je poussais la chaise sur le côté pour avoir plus de place. Ses mains commençaient à fureter sous ma veste de tailleur découvrant mon chemisier en soie rose. Il caressait mes seins à travers le tissu soyeux et la dentelle de mes dessous.

-" Pas ici, pas ici..." réussis-je à dire dans un souffle.
Je le menais dans la petite cuisine derrière la réception. J'éteins la lumière pour que nous restions plus discrets. Il la rallume!

- " Je veux te voir, tu es trop belle quand tu es excitée..."
Je lui prends la bouche à nouveau, cet homme lis dans mes pensées. Il me soulève et je m'assieds sur le plan de travail, ma jupe, il l'a soulevée au passage laissant voir ma petite culotte en dentelle blanche. Il m'embrasse les jambes à travers le nylon de mes bas jusqu'à l'intérieur de mes cuisses. Je frisonne... C'est tellement bon. En cet instant je me fous des clients potentiels de l'hôtel, je veux être prise dans cette cuisine, maintenant.
Ce diable d'Ecossais fait durer le plaisir et me torture doucement en jouant avec sa langue à travers la dentelle, il mordille, il lèche. Je me retiens tant bien que mal de crier mon plaisir à tout l'hôtel.
Ma main vient caresser son entrejambe alors qu'il se relève. La situation l'excite visiblement autant que moi. Je soulève sa chemise et ouvre grand les yeux sur ses tablettes de chocolat.
Je le savais qu'il était bien foutu !
Ma langue retrace les limites de ses abdos et monte jusqu'à ses seins durcis. Il soupire de plaisir à son tour. Alors que je joue encore de ma langue sur son torse, lui glisse sa main sous la dentelle et s'amuse avec mon petit bouton. Je ne peux m'empêcher de pousser un petit "oui " d’approbation lorsqu'il glisse un doigt dans la fente humide de mon sexe. Il est doué... Extrêmement doué... J'ai dû perdre conscience un instant puisque lorsque j'ouvre les yeux son sexe est sorti de son écrin et se présente au mien. Alexander, de son pouce, ouvre le chemin vers mon antre en poussant sa protection de tissu sur le côté.
Il me pénètre avec douceur, reste en moi une seconde. Il croise mon regard et y voit une femme qui ne demande que ça, du sexe. Il commence donc à me prendre avec plus de force. Il a passé une de mes jambes sur son épaule pour s'enfoncer en moi plus profondément. Mon con ruisselle de désir sur sa queue qui glisse en moi divinement. Il m'embrasse, il n'arrête pas... Dans le cou, mes seins, ma bouche. Il a faim de ma peau et moi de la sienne. Son odeur est parfaitement reconnaissable. "Le Mâle" de Gaultier. J'adore ce parfum, il me rend dingue. Je veux aspirer son essence en totalité, je le respire, je le mange, mes dents le mordent gentiment sans laisser la moindre trace sur sa peau claire.
Sa respiration se fait de plus en plus haletante, je sens qu'il va venir. Moi aussi. Je suis au bord de l'explosion et il le ressent. Il me plaque contre lui et dans un cri se déverse en moi accompagnant mes soubresauts orgasmiques. Nous restons l'un contre l'autre quelques instants.
Je le regarde dans les yeux et il n'a pas l'air gêné le moins du monde. Il me fait un clin d'oeil, remonte sa fermeture éclair et sort de la cuisine. Il reprend sa place derrière le desk côté client. Je remets un peu d'ordre dans mes vêtements et je me rassois dans mon fauteuil. Je lui tends une carte magnétique.

-" Votre clé! Je vous souhaite une bonne soirée et une bonne nuit monsieur O'Neil!"

-" Merci. C'est vous qui vous occupez des réveils n'est-ce pas? Je souhaiterai être réveillé à 6h00, par vous exclusivement, je n'entendrais surement pas le téléphone, passez donc à ma chambre!"

Publié dans Le lundi c'est sexy!

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